Présentation des projets de pont et passerelle
Marc Mimram et Frédéric André, de l’agence londonienne WilkinsonEyre, ont présenté aux habitants leurs projets de passerelle et de pont de franchissement du faisceau ferré qui relieront d’ici 2017 le parc Martin Luther King aux quartiers Saussure et Monceau, lors de la dernière séance de l’Atelier de concertation Batignolles.
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Projet de passerelle de Marc Mimram Architectes
L’ouvrage pensé par Marc Mimram ne se veut pas seulement un lien entre deux rives mais aussi un lieu où l’on aura plaisir à s’arrêter confortablement. Une passerelle dont le dessin est "attentif aux piétons qui la parcourent, qui l’habitent et qui s’y tiennent comme aux regards lointains dans le paysage urbain qui se transforme".
Ainsi au-delà des 6 mètres de large nécessaires à la circulation des vélos et piétons, le tablier trace de longues courbes qui dilatent la promenade et ménagent des alcôves comme autant de balcons sur le paysage ferroviaire. Son ancrage aux deux extrémités comme le revêtement de sol s’inscrivent dans la continuité de l’espace public alentour, évitant les effets de rupture au service de la fluidité des parcours.
Elle débouche côté Saussure, au droit du futur collège, sur une placette horizontale parcourue de bandes végétales arborées qui accompagnent le jeu de rampes nécessaire à l’accessibilité des cyclistes et personnes à mobilité réduite. Egalement conçue par l’architecte Marc Mimram, cette placette projette un repère végétal par-dessus les voies ferrées reliant la ville au parc.
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Projet de pont de WilkinsonEyre
En surplomb des quais de la gare Pont Cardinet, le pont conçu par WilkinsonEyre est pensé pour permettre à terme la création d’un accès direct à celle-ci. Il accueillera une circulation à double sens limitée à 30 km/h sur une voirie asymétrique dotée d’un trottoir généreux côté gare.
Le dessin de ce pont s’inscrit dans la tradition des ponts routiers Parisiens auxquels les structures positionnées sous le tablier confèrent des lignes fines et élégantes et préservent de larges vues sur Paris. Pour s’adapter aux contraintes ferroviaires, la structure savamment calculée repose sur deux piles d’acier en forme de V implantées sur les quais C et E, qui minimisent l’encombrement au sol pour le confort des voyageurs.
L’attention portée à l’éclairage, en plus de conforter la sécurité des usagers, sculpte l’ouvrage de ses jeux d’ombres et de lumière et contribue à affiner sa silhouette.
La livraison de ces deux projets est prévue pour 2017.